Le Cabinet Baraka à la foire internationale de ramadan, 2ème Édition 2023

Le Cabinet Baraka de Consulting au rendez-vous de la foire internationale du ramadan à Conakry Dans un élan d’échanges, d’information et d’assistance mutuelle que Dr Ibrahim MANSARE Consultant en finance islamique du   Cabinet Baraka de Consulting et d’Expertise en Finance Participative (CEFPB) a participé aux côtés de Ministre de l’Agriculture de l’élevage de la Guinée M. Mamoudou Nagnalen BARRY, Directeur Général d’Icône Evence M. Azzam Moukalled à la conférence de presse de l’annonce de la deuxième édition de ladite foire prévue à Conakry 19 mars au 18 avril prochain.

Il faut rappeler que le CEFPB est un cabinet à dimension sous régionale présent en Afrique de l’Ouest spécialisé en Finance islamique, dont le siège social se situe en Guinée précisément à Conakry. Dans la perspective de conquérir le marché international nous avons jugé utile d’étendre notre expertise à travers nos représentations dans l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ainsi qu’ail- leurs. 

Nous assistons nos clients dans le développement et l’implémentation de leurs projets en Finance islamique, particulièrement en consulting et en Expertise dans les domaines de la Gouvernance charaïque, de la Formation, du Consulting, de l’Expertise, de la Prestation et du Recrutement.

La foire internationale de ramadan, 2ème Édition 2023

Dans un élan d’échanges, d’information et d’assistance mutuelle que Dr Ibrahim MANSARE Consultant en finance islamique du   Cabinet Baraka de Consulting et d’Expertise en Finance Participative (CEFPB)  a participé aux côtés de Ministre de l’agriculture de l’élevage de la Guinée M. Mamoudou Nagnalen BARRY, Directeur Général d’Icône Evence M. Azzam Moukalled  et Ministre Secrétaire Générale des affaires religieuses Elhadj Karamo DIAWARA pour animer une conférence de presse sur ce grand événement.

La foire internationale du ramadan, 2ème Édition 2023

Dans un élan d’échanges, d’information et d’assistance mutuelle que Dr Ibrahim MANSARE Consultant en finance islamique du   Cabinet Baraka de Consulting et d’Expertise en Finance Participative (CEFPB)  a participé aux côtés de Ministre de l’agriculture de l’élevage de la Guinée M. Mamoudou Nagnalen BARRY, Directeur Général d’Icône Evence M. Azzam Moukalled  et Ministre Secrétaire Générale des affaires religieuses Elhadj Karamo DIAWARA pour animer une conférence de presse sur ce grand événement ouvert sur  24h/24 durant le mois de de pénitence et qui aura une forte fréquentation nocturne, en raison de la proximité de la ville et le fait pour les travailleurs d’éviter les embouteillages, ils pourront ainsi couper le jeûne à l’heure, en toute quiétude et participer à diverses activités socio-économiques et religieuses.

Dans son allocution, Dr MANSARE a mis l’accent sur l’importance de cette foire pour les populations guinéennes, il a aussi dévoilé l’importance de la finance islamique et la fois dans la consolidation de la paix comme gage de tout développement durable.  Il faut rappeler qu’il était l’ambassadeur de la première édition ayant piloté une conférence de haut niveau sur la finance islamique qui avait pour thème : La finance islamique en Guinée, facteur de développement économique et d’inclusion financière.

December issue of Moral Reflections on Economics is online.

December issue of Moral Reflections on Economics is online. It features a note on ‘Material Progress and Islam’, round-up of ‘Riba Free Pakistan Conference’ held in Karachi by Al-Sadiq Institute and An-Nasay Solutions, a research article on Climate Crisis Mitigation by Prof. Dr. Tariqullah Khan, book review on ‘Insurance in an Islamic Economy’ by Prof. Dr. M. Nejatullah Siddiqi, research paper in focus by Shahrul Ifwat & Syairazi M. Husni and regular sections of reflections, market news, economic and financial indicators and call for papers in Islamic Finance. Download at: https://islamiceconomicsproject.com/periodicals/

Les opportunités de la Certification Halal en Afrique de l’Ouest: Enjeux et impacts dans le libre-échange entre pays membres de l’OCI

Le commerce de produits Halal est depuis quelques années entré dans une phase de croissance sans précédent. Il a enregistré une croissance de 25% avec un portefeuille de plus de 3,6 trillions de $US. Le tiers de cette manne revient aux produits alimentaires Halal avec des prévisions en hausse de plus de 40% dans les 5 prochaines années. LIRE LA SUITE

Dans un contexte où le multilatéralisme marque le pas, la ruée est de plus en plus vers la conclusion d’accords commerciaux régionaux et bilatéraux. D’autant plus que même les inconditionnels des accords multilatéraux tels que les États-Unis et le Japon, ont abandonné leurs réticences initiales. Conséquence, une nouvelle ère d’accords de partenariat économique s’est ouverte.

Aujourd’hui force est de reconnaitre que les Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ne sont pas en reste, car leur intégration économique régionale est de nouveau à l’ordre du jour à travers l’entrée en vigueur du protocole sur le schéma de tarifs préférentiel (PRETAS) pour le Système de Préférences Commerciales (SPC) entre les pays membres de l’OCI. Le SPC est une voie idoine pour atteindre le projet de zone de libre-échange pour l’ouverture d’une nouvelle ère dans la coopération commerciale entre les pays islamiques et particulièrement en Afrique Subsaharienne.

D’un marché de niche à un marché grand public, le halal devient mondial

L’industrie de production Halal est probablement une des plus dynamiques de la planète. Les partenariats avec les pays musulmans africains sont souvent davantage tributaires des affinités interétatiques dans la coopération bilatérale, de l’assistance, que de l’opportunisme économique du secteur privé basé sur les atouts d’une relation commerciale durable. Or, le continent africain offre des ressources en termes de capital humain, d’intrants, de matières premières et de possibilités de développement susceptibles de constituer le socle d’une nouvelle attractivité pour plusieurs autres pays de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).

Enjeux

Les PME jouent un rôle prépondérant dans toutes les économies car elles dynamisent la croissance, génèrent de l’emploi et permettent une élévation du niveau de vie. On estime que 500 millions de nouveaux emplois seront créés d’ici 2030 dans le monde, et qu’une proportion importante le sera dans les pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) où 60 % de la population est âgée de moins de 30 ans. Le soutien apporté aux PME/PMI en Afrique de l’Ouest dans la prise en charge de la normalisation et de la certification pourrait être un excellent vecteur de croissance.

Alors que de nombreux secteurs de marché connaissent une saturation et une concurrence accrues, le secteur halal en Afrique de l’Ouest comme partout dans le monde est en pleine évolution, il offre de nouvelles opportunités, de nouvelles règles, et donne aux PME agiles et entreprenantes la possibilité d’entrer en lien avec ce nouveau marché.

Toutefois, le secteur halal pose ses propres défis auxquels les nouveau-venus risquent de se heurter : différentes façons d’interpréter les règles religieuses, différentes normes, cadres réglementaires en évolution constante. C’est en faisant la lumière sur ces questions que les pays de l’Afrique de l’Ouest (un marché d’environ 250 millions de consommateurs) arriveront à mettre en place une stratégie sous-régionale du business halal pour accompagner les acteurs et rehausser véritablement le niveau des échanges commerciaux au sein des pays de l’OCI.

« Alors que de nombreux secteurs de marché connaissent une saturation et une concurrence accrues, le secteur halal en Afrique de l’Ouest comme partout dans le monde est en pleine évolution, il offre de nouvelles opportunités, de nouvelles règles, et donne aux PME agiles et entreprenantes la possibilité d’entrer en lien avec ce nouveau marché. »

Opportunité et Impact

Le niveau d’adhésion des gouvernements des pays ouest-africains membres de l’OCI et leur compréhension du secteur halal ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles au sein du secteur halal constituent un facteur clé de réussite.

Le rôle principal d’une Institution d’Aide au Commerce et aux Investissements (IACI) comme le Centre Islamique pour le Développement du Commerce est de promouvoir et de faciliter le commerce, de trouver les moyens de mettre les entreprises en contact avec des acheteurs potentiels. Or, les salons commerciaux comme la World Halal Summit, sont des lieux bien établis qui ont fait leurs preuves, et les salons des aliments et boissons halal ont acquis une place reconnue au sein du secteur ces dix dernières années. Les initiatives qui aident les entreprises d’un même pays à se rassembler pour exposer leurs produits sur un pavillon commun sont utiles, toutefois les bénéfices de ces rassemblements peuvent être encore mieux exploités.

Le choix des normes qu’un fabricant décide de mettre en œuvre et de l’organisme de certification qui délivrera le certificat de conformité doivent être étudiés avec soin, surtout dans le cas des exportations en Afrique de l’Ouest.

Les fabricants ouest-africains qui projettent sérieusement de réussir leur entrée sur le marché halal doivent s’informer régulièrement sur la progression des discussions et des décisions prises aux niveaux national, régional et international en matière de conformité halal et de qualité. Les exportateurs ne veulent pas se retrouver, comme par le passé, avec des conteneurs entiers prêts à être expédiés mais dont la marchandise n’est plus considérée comme halal par les instances du pays importateur.

Des domaines prioritaires et favorables à l’entreprenariat du business halal en Afrique de l’Ouest

L’agrobusiness et l’économie du tourisme ont été identifiés comme secteurs porteurs importants du business halal en relation avec les politiques de développement économique des pays de l’UEMOA et de la CEDEAO.

Perspectives

1.        Ancrage du dynamisme et de l’innovation des PME/PMI en Afrique de l’Ouest dans les politiques de croissance des pays de l’OCI ainsi que dans leurs priorités actuelles en matière de création d’emplois chez les jeunes et les femmes ;

2.       Harmonisation de la norme halal en Afrique de l’ouest et création d’alliances stratégiques nationales, sous-régionales et intra Umma pour pénétrer de larges marchés et être compétitif.

3.       Mise en place d’une stratégie sous-régionale du business halal et d’un Observatoire de l’évolution du marché halal en Afrique de l’ouest

A propos de l’auteur

Dénéba Diouf est directeur associé chez Halal Sénégal. Il a été   initiateur en 2016 du Forum Africain du Business Halal en partenariat avec le gouvernement sénégalais. Il est consultant en communication et développement organisationnel.

ArabicEnglishFrenchSpanish